« tite lulu » part à la mer

Après multiples supplications auprès de monsieur « mon boss », je réussit à lui extirper quelques malheureux jours de vacances bien mérités.

C’est décidé, je part à la mer !

La mer, c’est merveilleux… le soleil, le sable chaud et les jolies filles…

…

J’ai mis un temps interminable pour réussir à fermer ma valise.

C’est fou ça! Ces chers inventeurs pensent-ils à nous lorsqu’ils créent leurs lignes de bagages ? pensent-ils à tout ce que l’on doit emporter ?  c’est à dire le nécessaire vital à toute vacancière qui se respecte (euh… pô sûre là…) :

Un maillot de main pour chaque jour, les serviettes assorties (obligatoire!), la crème solaire, l’indispensable paire de lunettes de soleil pour protéger nos magnifiques yeux de biches, et puis, toutes les tenues, celles pour la journée, celles pour le soir (il faut être bien mise pour faire chavirer le cœur de jolies demoiselles…), et sans oublier, le nécessaire complet pour effectuer un léger ravalement de façade les jours de sorties (léger, très léger…).

Heureusement, ma bonne amie cathy me voyant bien en peine, s’est gentiment dévouée pour m’aider et a posé son délicat postérieur sur le dessus de ma malle pour m’aider à la sceller.

Me voici donc arrivée ! non sans peine, mais je suis là ! et prête pour ma première baignade.

Tandis que j’avance doucettement dans l’eau, j’aperçois, une ravissante jeune femme un peu plus loin…

je bombe nonchalamment la poitrine et accélère mon pas, histoire d’apercevoir d’un peu plus près ce joli petit brin de femme.

Ne regardant pas devant moi, mais dans la direction de ma charmante brunette, je manque de trébucher en me prenant les pieds dans une algue, heureusement, je me rattrape de justesse et reprend ma course effrénée vers mon exquise apparition, quand tout à coup, une gigantesque vague m’arrache à ma rêverie et me projette plusieurs mètre plus loin.

Me voici là gisant sur le sable…

Un groupe de jeunes gringalets pré-puberts  arrivent à ma rescousse et s’étant assurés que tout allait bien, se met à ricaner ! je ne tarde pas à savoir pourquoi lorsque j’aperçois au-dessus de moi (je suis toujours allongée… et oh ! je suis choquée tout de même !), « la cause de ma chute», mon haut de bikini à la main !!!  Je reprends rapidement mes esprits, et enfile à la hâte ma «pièce manquante». Je me fond en excuse devant cette délicieuse créature et prends rapidement la poudre d’escampette, bien trop honteuse pour rester là une minute de plus !

S’est sans compter une affreuse méduse qui arrivant à point nommé vient embrasser ma cheville…

J’ai terminé mes vacances enfermée dans ma chambre d’hôtel, à souffrir le martyr d’une éruption étrange, toute même en très bonne compagnie !

Mais ça c’est une autre histoire…